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bernard gauducheau maire de vanves - Page 3

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS DE GUY JANVIER (PS) : « Le « Vivre-ensemble » ne devrait pas être qu’un slogan ! »

    Quinze ans après l’élection de Bernard  Gauducheau (UDI) comme maire,  qu’en est il ? Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demandre leur avis à des élus et des ex-élus  de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du  16 Mars dernier.  C’est au tour de Guy Janvier  (PS) qui a été maire de Vanves entre 1995 et 2001 (photo lors de sa prise de fonction le 25 Juin 1995).

    « Le principal avantage du maire actuel est de bénéficier d’un environnement politique favorable. Les subventions du Département et de la communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest lui ont permis de financer un certain nombre d’équipements nouveaux utiles à la ville de Vanves et à ses habitants : la salle Panopée, Cabourg, l’ODE (le nouveau conservatoire).

    (Pour mémoire, toutes les subventions que j’avais demandées au Département lorsque j’étais maire m’avaient été refusées par le président du conseil général de l’époque.)

    Je regrette que l’aménagement plutôt réussi de la place de la République n’ait pas été accompagné de places de stationnement qui auraient facilité l’accès aux commerces du centre ancien. De plus, j’ai toujours pensé que l’installation d’un équipement public (par exemple, l’ODE) dans ce quartier aurait permis de le dynamiser.

    La création d’un « espace partagé » sur l’axe Jean Jaurès/Sadi Carnot est une réussite.

    A mon avis, la grande faute du maire, en matière d’urbanisme, est de n’avoir rien fait sur le cœur du Plateau où vivent plusieurs milliers d’habitants. J’ai eu l’occasion de rappeler, sur ce blog, les actions que j’avais réalisées pendant mon mandat. Depuis, pas grand chose !

    La difficulté du « métier de maire » est d’organiser le dialogue. Ce n’est pas facile, et je ne veux pas jeter la pierre à mon successeur. Je constate simplement qu’il a reculé sur deux de ses projets : l’aménagement de l’îlot Cabourg et la station de gaz naturel, suite à une forte mobilisation des riverains.

    Ce qu’il nous faut c’est organiser le débat démocratique. Quelle ville voulons-nous ? Je constate que tous les projets immobiliers aujourd’hui s’adressent à des catégories particulièrement privilégiées. Attention à ce que la mixité sociale, qui caractérise notre ville et en fait un de ses atouts, ne disparaisse pas. Et j’ai le sentiment aussi que les plus fragiles de nos concitoyens ne sont pas suffisamment aidés. A titre d’illustration, pourquoi avoir fermé la résidence Danton qui apportait des services appréciables aux personnes âgées ?

    Les actions en faveur de la jeunesse, malgré le dynamisme de l’ESCAL, me paraissent insuffisantes. Je ne vois pas beaucoup d’actions de solidarité, en dehors des campagnes organisées par les associations nationales. Le « Vivre-ensemble » ne devrait pas être qu’un slogan. A nous tous d’y travailler !

    Je pense que la limitation à deux mandats successifs serait une bonne chose, mais tant que ce n’est pas inscrit dans la loi, c’est aux électeurs d’en décider ».

    PRECISION DE GUY JANVIER (PS)

    Lorsque vous m’avez demandé, comme à d’autres personnalités politiques de Vanves, de faire le bilan des 15 ans du maire et de savoir si j’étais pour la limitation du nombre de mandats, j’ai hésité à répondre. En effet, mon jugement, en tant que prédécesseur de Bernard Gauducheau, ne risquait-il pas de manquer d’objectivité ? A la lecture des réponses qui vous ont été envoyées et que vous avez publiées, j’ai pensé que votre demande faisait partie du débat démocratique et que je n’avais pas de raison particulière de ne pas y participer.  J’ajoute même que cette initiative contribue à un exercice que tout élu devrait réaliser, à savoir, organiser des évaluations régulières en cours de mandat et ne pas se contenter du traditionnel « bilan de fin de mandat ».

    Par la même occasion je vous prie de bien vouloir rectifier une erreur que vous avez commise récemment en parlant de mon début de mandat. Lorsque j’ai été élu, le 18 juin 1995, je n’ai pas pris une semaine de congés comme vous l’avez écrit. Je vous rappelle que j’étais haut-fonctionnaire, détaché auprès de la Commission européenne à Bruxelles, et que j’ai utilisé cette semaine à faire des allers-retours entre Vanves et Bruxelles pour régler ma situation administrative et préparer le premier conseil municipal. C’est tout sauf des vacances…

    Voilà. Un rectificatif pour rétablir une petite vérité. Merci, en tout cas, pour votre blog qui est une pierre à la construction de notre démocratie locale."

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS DE BORIS AMOROZ (FG/PC)

    Quinze ans après l’élection de Bernard  Gauducheau (UDI) comme maire,  qu’en est il ? Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demandre leur avis à des élus et des ex-élus  de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du  16 Mars dernier.  C’est au tour de Boris Amoroz, conseiller municipal  (FG/PC)

     

    Vanves Au Quotidien - Que retenez-vous en bien ou en négatif de ces 15 ans ?

    Boris Amoroz : « On ne peut le nier, certaines choses ont été bien réalisées : l'entretien de la voirie, un certain nombre d'événements culturels de grande importance, comme Artdanthé ou le festival des musiques anciennes, qui pâtissent cependant aujourd'hui des coupes budgétaires. Malheureusement, d'autres points sont plutôt négatifs : je pense notamment au marché de Vanves, qui est en train de péricliter depuis que M.Gauducheau a décidé de lui faire réintégrer sa halle après des travaux a minima (après l'incendie de 2000), au début de son premier mandat. Je pense aux difficultés pour les Vanvéens, et plus généralement les Franciliens, de se loger à des prix raisonnables, les prix des loyers et du mètre-carré ayant explosé sur cette période. L'action des maires de droite dans le 92 n'y est pas pour rien. Je pense aussi aux fermetures de services publics, acceptées par M.Gauducheau (guichet SNCF, assurance-maladie…).

    VAQ - Ne faut-il pas se limiter à 2 mandats ?

    B.A. : « Par-delà les désaccords politiques, une certaine expérience et compétence sont nécessaires pour un mandat de maire, d'autant qu'il s'agit de plus en plus d'un travail de gestion courante, d'administratif. Mais ceci entraîne une professionnalisation du rôle politique, et donc une coupure avec les citoyens, un manque d'implication citoyenne.
    Au-delà de ses deux mandats de maire, il faut se souvenir que M.Gauducheau était déjà maire-adjoint de Vanves à l'éducation dès la fin des années 80 (j'étais alors écolier à la primaire Larmeroux). Aussi, je repense à ces choses disparues qu'étaient le bibliobus ou la cantine scolaire municipale. Mais un long enchaînement de mandats n'amène pas de nouvelles idées, de nouvelles ambitions. De plus, il est essentiel de limiter l’addition de mandats divers, car on ne peut efficacement les tenir tous. Un renouvellement est donc aussi nécessaire.

  • DEPUTE : LE MAIRE DE VANVES EN REVE, LES ECOLOGISTES VANVEENS L’ONT IMAGINE

    Dans un livre « Paris Climat 2015- Vingt ans après » édité par la Fondation pour une ecologie politique au début de l’année 2015, avant la COP 21,  Marc Lipinski et Lucile Schmid ont écris un petit roman fiction  : « Paris Vanves, commune et transformation écologique » en 2030 où ils imaginent qu’un (e) certain (e) Lipinski-Schmid explique comment les écologistes avaient conquis la mairie en 2020 grâce à l’élection de Bernard Gauducheau à l’Assemblée Nationale. Selon les dernières rumeurs, le maire de Vanves s’agite beaucoup, histoire de ne pas se faire oublier lorsque la loi sur le cumul des mandats s’appliquera à André Santini, s’il préfère choisir sa mairie plutôt que le palais Bourbon. Mais rien n’est moins sûr !

    « C’est à l’occasion de l’ascension de son maire de centre droit à de plus hautes fonction en 2017 que la donne a changé. Aux élections municipales suivantes, l’équipe citoyenne et écologiste qui, depuis 2001, s’était progressivement implantée dans  le paysage social, s’imposait à la surprise des moins avisés, d’abord au 1er tour face à une gauche traditionnelle déconsidérée aux plans national comme local, puis largement au second tour face à un candidat de droite sans ancrage local affirmé. Cette victoire imprévue était clairement liée à la modification de la sociologie de la population vanvéenne qu’avait entraînée l’impossibilité pour les plus jeunes foyers de trouver à se loger dans Paris Cœur (anciennement Paris-Muros) ».  La nouvelle équipe municipale  soutenue par la candidate aux présidentielles de 2017, Noëlle Dumont-Hulot qui avait fait un score à deux chiffres, avait révolutionnée « les modes de fonctionnement à l’intérieur même du conseil municipal et de la mairie, mais aussi avec tous les habitants, entre autre, grâce à un usage généralisé et novateur des technologies numériques maîtrisés par tous les habitants », « un dialogue quotidien entre élus et citoyens »… « Finis les sempiternels affrontements entre majorité automatique et opposition systématique, les propositions innovantes sont prises en considérations, sans préjuger de leur origine ». Adepte du non cumul, et de la limitation des mandats,  ses élus avaient passé le relais au bout de deux mandats (maximum) en associant leurs successeurs à l’exercice de leur mandat.